Pour garantir l’articulation cohérente de tous les niveaux de pouvoirs, verticalement (global, continental, internationaux, régional, local) et horizontalement (privés, ONG, Entreprises, lobbies, parapublic), il se doit de distribuer ses compétences, en acquérir de nouvelles, pour devenir agile, interactif, efficace. C’est en positivant les avantages acquis du passé qu’il peut transcender le manque de confiance actuel. C’est en innovant, se réincarnant dans des instances modernes qu’il prendra sa place dans l’engrenage de la gouvernance planétaire par l’incarnation d’un maillon huilé qu’il sauvegarde son utilité publique. L’isolement de la brebis favorise trop le loup. De la légitimité de son intégration dépend sa sécurité.
On pourrait sans trop de frais, réformer la vision que l’on a du rôle de l’État, en créant des nouvelles instances adaptées à l’inter gouvernance, sous le mode de Commission Interrégionale de péréquation, gardien de la cohérence des actions, un conseil de sécurité transversale pour élargir sa vision de la mission de sécurité (numérique, environnemental, nucléaire), un conseil d’administration économique et financier pour satisfaire les contribuable-actionnaires, soutenue par une attitude pragmatique, originale, d’avant-garde qui consolide le leadership, en fédérant les communautés, pour optimiser la puissance, en optimisant ses actifs, matériels, immatériels, territoires et ressources, innovant par une agilité financière pour s’intégrer harmonieusement dans l’environnement global concurrentiel, servir l’ONU en respectant la subsidiarité, utiliser les forces mises à disposition dans une orthodoxie internationale garantie, consolider ses partenariats par des interventions ciblées qui manifeste sa valeur ajoutée prouvée.
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